échouages

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études & sensibilisation

Depuis plus de 10 ans, certains membres de l’association interviennent sur les échouages de phoques, de baleines, ou de dauphins en tant que correspondant du Réseau National Échouage (RNE) de l’Observatoire Pelagis de La Rochelle.

Ce centre de recherche, l’Observatoire Pelagis, coordonne tous les échouages nationaux afin de comprendre pourquoi ces phénomènes se produisent.

Les animaux échoués sont une source de données et de prélèvements biologiques non négligeable qui renseigne les scientifiques sur l’état de santé de l’animal mais aussi de son environnement. Il faut savoir que ces échouages ont été pendant de nombreuses années la seule source d’informations sur les populations, bien avant les premières campagnes d’observations en mer.

Cela fait plus de 30 ans que ces échouages sont étudiés sur nos côtes françaises grâce aux bénévoles du RNE qui viennent enrichir quotidiennement les connaissances sur les dauphins et les baleines du littoral français.

Si vous êtes témoin d’un échouage d’un animal vivant ou mort voici le protocole à suivre :

  1. Appelez l’Observatoire Pelagis au 05 46 44 99 10
  2. Restez à distance et signalez au téléphone le lieu, l’espèce, la taille et son état.
  3. Ne manipulez surtout pas l’animal afin d’éviter tout risque de transmission de maladie. Le personnel habilité se rendra au plus vite sur les lieux pour examiner la situation et intervenir en conséquence.
  4. Si une manipulation est nécessaire rapidement, suivez les instructions qui vous seront donnés par téléphone.
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Depuis plus de 10 ans, certains membres de l’association interviennent sur les échouages de phoques, de baleines, ou de dauphins en tant que correspondant du Réseau National Échouage (RNE) de l’Observatoire Pelagis de La Rochelle.

Ce centre de recherche, l’Observatoire Pelagis, coordonne tous les échouages nationaux afin de comprendre pourquoi ces phénomènes se produisent.

Les animaux échoués sont une source de données et de prélèvements biologiques non négligeable qui renseigne les scientifiques sur l’état de santé de l’animal mais aussi de son environnement. Il faut savoir que ces échouages ont été pendant de nombreuses années la seule source d’informations sur les populations, bien avant les premières campagnes d’observations en mer.

Cela fait plus de 30 ans que ces échouages sont étudiés sur nos côtes françaises grâce aux bénévoles du RNE qui viennent enrichir quotidiennement les connaissances sur les dauphins et les baleines du littoral français.

 

Si vous êtes témoin d’un échouage d’un animal vivant ou mort voici le protocole à suivre :

  1. Appelez l’Observatoire Pelagis au 05 46 44 99 10
  2. Restez à distance et signalez au téléphone le lieu, l’espèce, la taille et son état.
  3. Ne manipulez surtout pas l’animal afin d’éviter tout risque de transmission de maladie. Le personnel habilité se rendra au plus vite sur les lieux pour examiner la situation et intervenir en conséquence.
  4. Si une manipulation est nécessaire rapidement, suivez les instructions qui vous seront donnés par téléphone.
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Pourquoi les dauphins et les baleines s'échouent sur nos plages ?

Il y a plusieurs raisons à cela.

Tout d’abord il faut différencier les échouages de phoques, des échouages de dauphins ou de baleines.

Le phoque possède un mode de vie semi-terrestre. Cela signifie qu’il est possible de croiser un phoque sur les plages mais que cela ne veut pas dire que ce dernier est en détresse. En effet, le phoque peut utiliser une plage comme un reposoir, c’est à dire une zone où il vient seulement se reposer quelques heures avant de reprendre le large notamment lorsque qu’il souhaite se protéger de conditions de mer peu favorables telles que les tempêtes. En cas de réel échouage, il est facile de voir que l’animal ne se porte pas bien. Il semble amaigri et fatigué. Il s’agit souvent de juvéniles. 

Concernant les dauphins et les baleines, un échouage n’est pas anodin. En effet, ces espèces sont totalement inféodées au milieu marin, elles n’ont donc plus aucun lien avec le milieu terrestre. Si un individu se retrouve échoué sur la plage c’est qu’il a eu un problème dans l’océan.  

Bien sûr un échouage peut être tout simplement dû à une mort naturelle de l’animal ou à une maladie ayant entrainé sa mort. Mais il y a aussi une grande part des échouages liée de près ou de loin à l’activité humaine telle que la pêche (capture accidentelle), le traffic maritime (collision) ou la pollution.

Les engins de pêche tels que les chaluts ou les filets tueraient par exemple entre 5000 et 10000 dauphins communs dans le golfe de Gascogne chaque année.

Pourquoi ? Car sur ces zones, l’homme pêche le bar ou le merlu et ces poissons chassent les mêmes proies que le dauphin commun. Ce dernier se retrouve donc sur les mêmes zones que les pêcheurs. Face à des kilomètres de filets, les dauphins peuvent se retrouver piégés. C’est ce que l’on appelle la capture accidentelle.

Mais sans rentrer dans la polémique médiatique posons-nous la question autrement. Pourquoi ces bateaux de plus en plus gros sont présents sur les mêmes zones que les dauphins?

→ Pour répondre à une demande croissante de la consommation de l’homme en termes de poissons.

Pour limiter le nombre de capture accidentelle nous pouvons donc tous jouer un rôle en faisant attention à notre alimentation, chacun peut choisir de mieux consommer en choisissant une pêche plus sélective et durable afin de protéger l’océan et ses ressources.

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Pourquoi les dauphins et les baleines s'échouent sur nos plages ?

Il y a plusieurs raisons à cela.

Tout d’abord il faut différencier les échouages de phoques, des échouages de dauphins ou de baleines.

Le phoque possède un mode de vie semi-terrestre. Cela signifie qu’il est possible de croiser un phoque sur les plages mais que cela ne veut pas dire que ce dernier est en détresse. En effet, le phoque peut utiliser une plage comme un reposoir, c’est à dire une zone où il vient seulement se reposer quelques heures avant de reprendre le large notamment lorsque qu’il souhaite se protéger de conditions de mer peu favorables telles que les tempêtes. En cas de réel échouage, il est facile de voir que l’animal ne se porte pas bien. Il semble amaigri et fatigué. Il s’agit souvent de juvéniles. 

Concernant les dauphins et les baleines, un échouage n’est pas anodin. En effet, ces espèces sont totalement inféodées au milieu marin, elles n’ont donc plus aucun lien avec le milieu terrestre. Si un individu se retrouve échoué sur la plage c’est qu’il a eu un problème dans l’océan.  

Bien sûr un échouage peut être tout simplement dû à une mort naturelle de l’animal ou à une maladie ayant entrainé sa mort. Mais il y a aussi une grande part des échouages liés de près ou de loin à l’activité humaine telle que la pêche (capture accidentelle), le traffic maritime (collision) ou la pollution.

Les engins de pêche tels que les chaluts et les filets tueraient par exemple entre 5000 et 10000 dauphins communs dans le golfe de Gascogne chaque année.

Pourquoi ? Car sur ces zones, l’homme pêche le bar ou le merlu et ces poissons chassent les mêmes proies que le dauphin commun. Ce dernier se retrouve donc sur les mêmes zones que les pêcheurs. Face à des kilomètres de filets, les dauphins peuvent se retrouver piégés. C’est ce que l’on appelle la capture accidentelle.

Mais sans rentrer dans la polémique médiatique posons-nous la question autrement. Pourquoi ces bateaux de plus en plus gros sont présents sur les mêmes zones que les dauphins?

→ Pour répondre à une demande croissante de la consommation de l’homme en termes de poissons.

Pour limiter le nombre de capture accidentelle nous pouvons donc tous jouer un rôle en faisant attention à notre alimentation, chacun peut choisir de mieux consommer en choisissant une pêche plus sélective et durable afin de protéger l’océan et ses ressources.

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étude

Suivi des populations de mammifères marins du Gouf de Capbreton.​

Sensibilisation

Sensibilisation du grand public aux espèces de nos régions et comment les protéger.