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Bonne nouvelle pour la baleine des basques ?

Crédit photo : Patrick Belcour

Aux Canaries, une observation de baleineau redonne un peu d’espoir pour notre chère baleine de l’Atlantique Nord aussi appelée baleine des basques (Eubalaena glacialis), l’une des espèces les plus menacée au monde (liste IUCN : en danger critique d’extinction).

Cette espèce, reconnaissable grâce à ses excroissances blanches sur la tête, n’a été observée qu’une dizaine de fois dans l’Atlantique nord-est depuis 50 ans. Normalement on retrouve cette espèce plutôt du côté de la côte est du Canada et des États-Unis.

Quelques jours avant Noël, l’équipe d’une école de plongée d’El Hierro a filmé un très jeune baleineau noir de l’Atlantique Nord. Sa petite taille d’environ 4m de long fait penser qu’il s’agit d’un nouveau-né. Ce qui rend cette rencontre extraordinaire et redonne espoir pour cette espèce, c’est que ce baleineau a été observé à des milliers de kilomètres des lieux de prédilection habituelle de l’espèce.

Il semble que ces évènements extraordinaires, loin de leurs zones de répartition actuelles, se multiplient un peu partout dans l’Atlantique. En France, la dernière et exceptionnelle observation de cette espèce date de 2019. C’est en face de Penmarch dans le Finistère sud qu’une baleine des basques, cette fois-ci adulte, a été filmée en train de s’alimenter.

Donc s’agit-il simplement d’individus errants ou il y-a-t-il une recrudescence et une reconquête de territoire de ces populations ? Ca seul l’avenir nous le dira… Peut-être un jour reverrons-nous sur nos côtes la célèbre et historique baleine des basques malgré que nous l’ayons chassée pendant des décennies

État des lieux

De 1990 à 2010, la population de baleines franches de l’Atlantique Nord a connu un rebond, passant de 270 individus à 483. Leur nombre a toutefois chuté au cours des dernières années, en grande partie à cause des collisions avec les navires et des enchevêtrements dans le matériel de pêche.

Depuis 2017, dans les eaux de l’Atlantique du Canada et des États-Unis, 47 baleines franches de l’Atlantique Nord ont été retrouvées mortes ou gravement blessées. Un coup dévastateur pour une espèce qui a été réduite à moins de 400 individus. Son taux de reproduction plus faible par rapport aux années précédentes, fait craindre que l’espèce soit la première espèce de grandes baleines à s’éteindre.

Ayant été chassées jusqu’à la quasi extinction par les baleiniers, notamment aux Pays basque – les baleines franches étaient des cibles faciles. Les baleiniers anglais la nommaient «  right whale » car il s’agissait de la « bonne » baleine à pêcher en raison de son déplacement lent, sa tendance à se tenir près du rivage et à flotter une fois qu’elle était harponnée à cause de son épaisse couche de graisse.

Aujourd’hui, pour sauver ces baleines, il est essentiel que les navires qui empruntent les routes au large de la côte Est de l’Amérique du Nord, ainsi que les pêcheurs qui exploitent ses eaux, soient au centre de l’action. Les données des autorités américaines suggèrent que plus de 80% des baleines franches ont été empêtrées dans des engins de pêche au moins une fois.

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