Gestion des déchets

Gestion des déchets

Sur terre & en Mer

Les déchets en plastique sont de plus en plus nombreux dans les océans et directement ou indirectement, ils représentent une menace mortelle pour les dauphins et les baleines.

Voici quelques exemples des conséquences de la pollution sur les cétacés :

  • En 1999, à Biscarrosse (Landes), une baleine à bec de Cuvier s’était échouée avec 33 kg de plastique dans le corps.
  • En 2008, 134 types de filets différents avaient été retrouvés dans les estomacs de deux cachalots échoués sur la côte californienne et probablement décédés d’occlusion.
  • En 2018, un cachalot a été retrouvé échoué sur une plage espagnole, sur la côte sud de la péninsule ibérique, à Cabo de Palos. Au cours de nécropsie, les scientifiques ont retrouvé 29 kilos de déchets plastiques comprenant un jerricane, des sacs plastiques ou encore des filets de pêche. Les experts ont révélé que l’animal était mort d’une péritonite (une inflammation de l’estomac).
        •  

« La menace des débris marins en plastique pour nombre d’animaux marins est établie depuis longtemps, mais la menace pour les baleines et les dauphins est moins claire », estime Mark Simmonds, responsable scientifique de la Société pour la conservation des dauphins et des baleines (WDCS), une ONG britannique.

Pour ce qui est des baleines, la pollution par le plastique est directe car ces animaux filtrent l’eau pour s’alimenter mais ils s’enchevêtrent aussi dans les filets de pêche.

Pour les dauphins, cette pollution est plus indirecte car ils ont un bon radar pour le plastique mais malheureusement la pollution peut être plus insidieuse. En effet, les dauphins s’alimentent de proies ayant ingérées du plastique et c’est souvent comme ça que ce dernier se retrouve dans l’estomac des dauphins. Ils peuvent aussi comme les baleines s’empêtrer dans les filets fantômes ou les filets en cours de pêche car ces derniers, de par leurs structures sont difficilement repérables par les dauphins.

Le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) avait souligné dans son rapport de 2011, comment les millions de déchets en plastique menacent les océans d’asphyxie en raison d’une utilisation toujours plus importante du plastique et de taux de recyclage encore faibles.

En 2021, d’après les chercheurs du Groupement de Recherche (GDR) « Polymères et Océans », du fait de coût trop important, il est désormais impossible de nettoyer l’Océan de la quantité importante de déchets de plastiques.

S’il est trop tard pour enlever tout le plastique déjà présent, il faut en revanche absolument limiter les futurs déchets.

Il est donc important de limiter son « empreinte » plastique et pour cela voici quelques pistes de réflexion :

  • Eviter l’achat de produits suremballés
  • Favoriser au maximum la vente en vrac
  • Participer autant que possible à des ramassages de déchets sur les plages
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Les déchets en plastique sont de plus en plus nombreux dans les océans et directement ou indirectement, ils représentent une menace mortelle pour les dauphins et les baleines.

Voici quelques exemples des conséquences de la pollution sur les cétacés :

  • En 1999, à Biscarrosse (Landes), une baleine à bec de Cuvier s’était échouée avec 33 kg de plastique dans le corps.
  • En 2008, 134 types de filets différents avaient été retrouvés dans les estomacs de deux cachalots échoués sur la côte californienne et probablement décédés d’occlusion.
  • En 2018, un cachalot a été retrouvé échoué sur une plage espagnole, sur la côte sud de la péninsule ibérique, à Cabo de Palos. Au cours de la nécropsie, les scientifiques ont retrouvé 29 kilos de déchets plastiques comprenant un jerricane, des sacs plastiques ou encore des filets de pêche. Les experts ont révélé que l’animal était mort d’une péritonite (une inflammation de l’estomac).
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« La menace des débris marins en plastique pour nombre d’animaux marins est établie depuis longtemps, mais la menace pour les baleines et les dauphins est moins claire », estime Mark Simmonds, responsable scientifique de la Société pour la conservation des dauphins et des baleines (WDCS), une ONG britannique.

Pour ce qui est des baleines, la pollution par le plastique est directe car ces animaux filtrent l’eau pour s’alimenter mais ils s’enchevêtrent aussi dans les filets de pêche.

Pour les dauphins, cette pollution est plus indirecte car ils ont un bon radar pour le plastique mais malheureusement la pollution peut être plus insidieuse. En effet, les dauphins s’alimentent de proies ayant ingérées du plastique et c’est souvent comme ça que ce dernier se retrouve dans l’estomac des dauphins. Ils peuvent aussi comme les baleines s’empêtrer dans les filets fantômes ou les filets en cours de pêche car ces derniers, de par leurs structures sont difficilement repérables par les dauphins.

Le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) avait souligné dans son rapport de 2011, comment les millions de déchets en plastique menacent les océans d’asphyxie en raison d’une utilisation toujours plus importante du plastique et de taux de recyclage encore faibles.

En 2021, d’après les chercheurs du Groupement de Recherche (GDR) « Polymères et Océans », du fait de coût trop important, il est désormais impossible de nettoyer l’Océan de la quantité importante de déchets de plastiques.

S’il est trop tard pour enlever tout le plastique déjà présent, il faut en revanche absolument limiter les futurs déchets.

Il est donc important de limiter son « empreinte » plastique et pour cela voici quelques pistes de réflexion :

  • Eviter l’achat de produits suremballés
  • Favoriser au maximum la vente en vrac
  • Participer autant que possible à des ramassages de déchets sur les plages
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