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Sur terre & en mer

Pourquoi étudier les cétacés chez nous ?

Itsas Arima a été fondée par une équipe de biologistes ayant travaillés pendant des années sur l’étude (toxicologie, acoustique, protection, etc.) des mammifères marins un peu partout dans le monde. Dans leurs envies de nouvelles découvertes, le sud-ouest et les côtes basques et landaises leur sont apparus comme une évidence.

En effet, en 2012, contrairement à d’autres endroits en France (en Méditerranée notamment), les populations de delphinidés sur les côtes basques et landaises sont encore peu connues scientifiquement.

Les basques possèdent pourtant un patrimoine historique et économique important autour de la baleine puisqu’ils l’ont chassée pendant plusieurs siècles. L’essor de techniques de chasse de plus en plus performantes a entrainé une raréfaction de la baleine la plus commercialisée : la baleine franche de l’Atlantique Nord (aussi appelée baleine franche des basques). La connaissance de cette biodiversité s’est malheureusement perdue avec l’arrêt de cette activité économique. Pourtant, le pays basque regorge d’une grande diversité de mammifères marins. On compte aujourd’hui une 15aine d’espèces fréquentant nos côtes allant du marsouin commun (l’un des plus petits cétacés) à la 2ème plus grande baleine après la baleine bleue, le rorqual commun.

Notre 1er attrait pour étudier ces populations vient du potentiel énorme que représentent les cétacés pour comprendre le fonctionnement du milieu marin. En effet, ces super-prédateurs sont situés en haut de la chaine alimentaire et chaque modification au sein des maillons de cette chaine peut avoir de grandes conséquences sur l’ensemble de l’écosystème. Les cétacés sont donc d’excellents indicateurs de tout ce qui se passe dans l’océan.

Notre 2ème attrait, c’est d’en apprendre davantage sur une particularité géologique locale. Le fameux Gouf de Capbreton, ce canyon sous-marin qui plonge progressivement jusqu’aux abysses à plus de 4000m de profondeur et qui permet d’avoir une biodiversité exceptionnelle si proche de nos côtes (la tête du Gouf se situe a à peine 250m des plages de Capbreton). Il fascine bon nombre d’amoureux de l’océan. Itsas Arima ne fait pas exception, nous nous interrogeons notamment sur la manière dont les cétacés l’utilisent pour s’alimenter. Nous espérons ainsi que notre état des lieux sur les populations des cétacés, présents sur la Gouf de Capbreton, aideront à leurs conservations et leurs protections.

Mieux connaitre pour mieux protéger !

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Pourquoi étudier les cétacés chez nous ?

Itsas Arima a été fondée par une équipe de biologistes ayant travaillés pendant des années sur l’étude (toxicologie, acoustique, protection, etc.) des mammifères marins un peu partout dans le monde. Dans leurs envies de nouvelles découvertes,  le sud-ouest et les côtes basques et landaises leur sont apparus comme une évidence.

En effet, en 2012, contrairement à d’autres endroits en France (comme en Méditerranée notamment), les populations de delphinidés sur les côtes basques et landaises sont encore peu connues scientifiquement.

Les basques possèdent pourtant un patrimoine historique et économique important autour de la baleine puisqu’ils l’ont chassée pendant plusieurs siècles. L’essor de techniques de chasse de plus en plus performantes a entrainé une raréfaction de la baleine la plus commercialisée : la baleine franche de l’Atlantique Nord (aussi appelée baleine franche des basques). La connaissance de cette biodiversité s’est malheureusement perdue avec l’arrêt de cette activité économique. Pourtant, le pays basque regorge d’une grande diversité de mammifères marins. On compte aujourd’hui une 15aine d’espèces fréquentant nos côtes allant du marsouin commun (l’un des plus petits cétacés) à la 2ème plus grande baleine après la baleine bleue, le rorqual commun.

Notre 1er attrait pour étudier ces populations vient du potentiel énorme que représentent les cétacés pour comprendre le fonctionnement du milieu marin. En effet, ces super-prédateurs sont situés en haut de la chaine alimentaire et chaque modification au sein des maillons de cette chaine peut avoir de grandes conséquences sur l’ensemble de l’écosystème. Les cétacés sont donc d’excellents indicateurs de tout ce qui se passe dans l’océan.

Notre 2ème attrait, c’est d’en apprendre davantage sur une particularité géologique locale. Le fameux Gouf de Capbreton, ce canyon sous-marin qui plonge progressivement jusqu’aux abysses à plus de 4000m de profondeur et qui permet d’avoir une biodiversité exceptionnelle si proche de nos côtes (la tête du Gouf se situe a à peine 250m des plages de Capbreton). Il fascine bon nombre d’amoureux de l’océan. Itsas Arima ne fait pas exception, nous nous interrogeons notamment sur la manière dont les cétacés l’utilisent pour s’alimenter. Nous espérons ainsi que notre état des lieux sur les populations des cétacés, présents sur la Gouf de Capbreton, aideront à leurs conservations et leurs protections.

Mieux connaitre pour mieux protéger !

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Comment ça se passe sur le terrain ?

Après 2 années d’investigations sur le terrain (2013-2014), nous avons réussi à mettre en place une zone d’observation présentant une probabilité d’observation des cétacés d’environ 80%. A partir de là, nous avons défini un trajet que nos navires partenaires suivent depuis 2015. Le but étant de pouvoir déterminer l’abondance des différentes espèces de cétacés du Gouf.

D’après les publications scientifiques et nos échanges avec les gens de mer de la région, nous avions établi qu’une quinzaine d’espèces de cétacés fréquentait nos côtes. Lors de nos différentes années de prospection et de récoltes d’informations sur le comportement de ces différentes espèces, nous avons pu confirmer la présence de 12 d’entre-elles dans notre région. Nous avons aussi pu mettre en évidence pour certaines espèces, comme le globicéphale, une saisonnalité de présence.  

En plus de cette récolte de données, nous réalisons aussi notre propre catalogue de photo-identification (photographie des individus pour les identifier par la présence de marques spécifiques sur leurs corps) qui regroupe aujourd’hui plus de 350 grands dauphins et utilise une nouvelle technique pour l’identification des globicéphales qui a permis d’identifier plus d’une centaine d’individus.

Nous travaillons aussi sur les dauphins communs et les dauphins bleu et blanc mais leur identification par photo-identification est plus complexe car il y a souvent peu de marques significatives.

L’ensemble des données récoltées lors de nos sorties en mer viennent alimenter notre propre base de données pour nos études mais sont aussi transmises à des bases de données nationales telles que la plateforme de sciences participatives OBSENMER ou « les observateurs de l’Atlantique » de l’Observatoire Pelagis.

Nous sommes ainsi devenus, au cours du temps, des acteurs de l’enrichissement des connaissances du milieu marin et de sa biodiversité.

Si vous souhaitez contribuer à ce projet, nous proposer d’autres projets en rapport avec les cétacés en milieu naturel, adhérer à notre association ou faire un don financier ou matériel pour nous aider dans notre étude, n’hésitez pas à nous contacter via notre formulaire de contact ou par téléphone au 06 52 77 43 31.

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Comment ça se passe sur le terrain ?

Après 2 années d’investigations sur le terrain (2013-2014), nous avons réussi à mettre en place une zone d’observation présentant une probabilité d’observation des cétacés d’environ 80%. A partir de là, nous avons défini un trajet que nos navires partenaires suivent depuis 2015. Le but étant de pouvoir déterminer l’abondance des différentes espèces de cétacés du Gouf.

D’après les publications scientifiques et nos échanges avec les gens de mer de la région, nous avions établi qu’une quinzaine d’espèces de cétacés fréquentait nos côtes. Lors de nos différentes années de prospection et de récoltes d’informations sur le comportement de ces différentes espèces, nous avons pu confirmer la présence de 12 d’entre-elles dans notre région. Nous avons aussi pu mettre en évidence pour certaines espèces, comme le globicéphale, une saisonnalité de présence.  

En plus de cette récolte de données, nous réalisons aussi notre propre catalogue de photo-identification (photographie des individus pour les identifier par la présence de marques spécifiques sur leurs corps) qui regroupe aujourd’hui plus de 350 grands dauphins et utilise une nouvelle technique pour l’identification des globicéphales qui a permis d’identifier plus d’une centaine d’individus.

Nous travaillons aussi sur les dauphins communs et les dauphins bleu et blanc mais leur identification par photo-identification est plus complexe car il y a souvent peu de marques significatives.

L’ensemble des données récoltées lors de nos sorties en mer viennent alimenter notre propre base de données pour nos études mais sont aussi transmises à des bases de données nationales telles que la plateforme de sciences participatives OBSENMER ou « les observateurs de l’Atlantique » de l’Observatoire Pelagis.

Nous sommes ainsi devenus, au cours du temps, des acteurs de l’enrichissement des connaissances du milieu marin et de sa biodiversité.

Si vous souhaitez contribuer à ce projet, nous proposer d’autres projets en rapport avec les cétacés en milieu naturel, adhérer à notre association ou faire un don financier ou matériel pour nous aider dans notre étude, n’hésitez pas à nous contacter via notre formulaire de contact ou par téléphone au 06 52 77 43 31.

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Sensibilisation

Sensibilisation du grand public aux espèces de nos régions et comment les protéger.

échouages

Collecte de données sur les animaux échoués en collaboration avec l’Observatoire Pelagis.